L'humoriste a fait une résidence à l'Olympia de Montréal avec son nouveau spectacle solo, Préfère novembre, en plus d'être la vedette du film québécois le plus lucratif de l'année (De père en flic 2) et d'animer avec brio le gala de l'ADISQ. Son moment: la première publique de Préfère novembre.

«Mon moment, ça demeure la première [publique et non médiatique] de mon quatrième spectacle solo à l'Olympia, le 1er septembre dernier. Cette date marque l'accouchement scénique d'un projet que je portais depuis plusieurs mois. Et c'est toujours aussi stressant, même si c'est mon quatrième bébé.

«Pour un humoriste, la création d'un show, c'est la grosse affaire ! Parce que la scène, c'est la base de mon métier. Si, aujourd'hui, on me demande d'animer les galas de l'ADISQ ou de tourner au cinéma [Louis-José Houde a joué dans deux films en 2017: Ça sent la coupe! et De père en flic 2], c'est parce qu'on m'a vu, avant ça, performer en spectacle.

«Préfère novembre a été conçu dans ce que je qualifie d'urgence raisonnable: huit mois, alors que j'ai pris plus de deux ans pour Les heures verticales. Mais je suis content de l'avoir provoqué ainsi.»

«Bien sûr, depuis trois ans, je m'étais déjà mis à l'écriture de nouveau matériel. En cours de route, j'ai eu de longs moments de réflexion et d'inquiétude dans le processus de création. Dans mes autres shows, je partais d'anecdotes ou de situations personnelles pour faire des blagues. Dans Préfère novembre, je me suis fait une liste de sujets que je voulais aborder : le racisme, l'homophobie, la pénurie d'eau potable, la monoparentalité, etc. Et je me suis donné le défi de rendre drôles ces thèmes sérieux. J'ai eu 40 ans le 19 octobre. Dans le spectacle, je revisite mon enfance et mon adolescence, mais sans nostalgie. Je voulais aborder le présent et non le passé.»