Découvrez les événements qui ont marqué l'année 2011 dans le domaine de l'humour.

La production de l'année

Les confessions de Rousseau, spectacle qui a scellé la maturité de Stéphane Rousseau. Son cinquième one man show est solide et complet. Humour savoureux et sensible. Chanteur très en voix. Dessinateur talentueux. Mise en scène ingénieuse et moderne. Ajoutez un homme charmant et un père attendrissant et vous obtenez un grand moment de bonheur.

Le flop de l'année

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Jean-Marie Bigard a raté sa rencontre avec le public québécois. Il n'a pas présenté la primeur qu'il avait promise, mais du vieux stock. Vieux dans tous les sens du terme. Quand Jean-Marie Bigard comprendra-t-il que les grivoiseries franchouillardes sexistes sont d'un autre temps?

La révélation de l'année

Le Couscous Comedy Show, spectacle d'humour multiethnique et multilingue créé par Uncle Fofi et présenté au cabaret du Mile End, donne un grand coup de fraîcheur au milieu de l'humour québécois. Il est devenu le temple des jeunes humoristes du Montréal pluriel, où s'est d'ailleurs produit à plusieurs reprises Guillaume Wagner, révélation de l'année sur le plan individuel.

La surprise de l'année

Il y en a eu trois! Difficile de choisir entre le retour fantastique de Dorice Simon, à l'humour intelligent et franchement drôle, la renaissance sur scène (et dans la vie) d'un Maxim Martin rafraîchissant (oui, on peut rebondir...) et l'éclosion d'un phénomène de 43 ans dont le talent fou a trouvé son orbite: Geneviève Gagnon.

Le grand moment

Il est venu là où on ne l'attendait pas vraiment, soit du comédien Emmanuel Bilodeau. La performance de son Discours politique présenté lors du gala de Laurent Paquin, au Festival Juste pour rire l'été dernier, était éblouissante. Il a mis les points sur les «i» pour bien des aspects de l'identité québécoise et l'a fait avec passion, théâtralité et beaucoup d'humour.