Le Groupe Juste pour rire annoncera aujourd'hui que, dorénavant, les galas Juste pour rire seront présentés à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, après avoir été à l'affiche pendant 27 ans au Théâtre St-Denis, a appris La Presse.

La Place des Arts (PdA) a confirmé qu'une entente est intervenue avec le Groupe Juste pour rire. «On est très contents, car la Place des Arts est le lieu des grands festivals», a dit hier à La Presse Denise Melillo, directrice des relations publiques et du développement de la PdA.

«Le déménagement des galas tant francophones qu'anglophones représente une vingtaine de spectacles», a indiqué hier David Heurtel, vice-président aux affaires publiques et corporatives du Groupe Juste pour rire. M. Heurtel ajoute que la décision de déménager les galas à la PdA a été prise «dans la foulée du déménagement des activités extérieures à la place des Festivals».

«Il s'agit pour nous de créer un pôle unique pour la programmation tant extérieure qu'intérieure, a-t-il dit. Le déménagement nécessitera des ajustements, car la salle Wilfrid-Pelletier est une salle différente du Théâtre St-Denis. Il s'agit environ de 900 sièges supplémentaires.»

La PdA a déjà accueilli des spectacles du Festival Juste pour rire au cours des dernières années. L'été dernier, Tap Dogs a été présenté du 13 au 25 juillet au Théâtre Maisonneuve. Plusieurs spectacles étaient à l'affiche dans d'autres salles de la PdA: la salle Wilfrid-Pelletier a accueilli Jean-Marc Parent deux soirs, Franck Dubosc deux soirs et la chorale Young@Heart un soir.

Mme Melillo dit que la Place des Arts va pouvoir ainsi augmenter dès l'été prochain l'occupation de la salle Wilfrid-Pelletier, qui perdra les concerts de l'OSM à l'automne 2011 après l'inauguration de l'Adresse symphonique.

Mais où les spectateurs vont-ils se garer? La Place des Arts et le Groupe Juste pour rire connaissent le problème que vit actuellement ce quartier. Comme la Ville de Montréal n'a pas l'intention de construire un stationnement sous la future esplanade Clark, il faudra s'en remettre à une initiative du secteur privé pour résoudre ce problème.