«Véronic DiCaire m'a dit que mon gala ressemblait au plus gros show de polyvalente au monde. C'est un peu vrai. On prépare une grosse soirée éclatée, et on ne la présente qu'une seule fois», racontait hier Normand Brathwaite en conférence de presse pour les galas du 27e festival Juste pour rire.

Son gala donnera le coup d'envoi, les 3 et 4 juillet. Il sera suivi par ceux de Rachid Badouri (les 8 et 9 juillet), Mike Ward (les 10 et 11), Laurent Paquin (les 12 et 13), Stéphane Rousseau et Franck Dubosc (les 15 et 16), François Morency (les 17 et 18), Guy Nantel (le 19) et finalement par un hommage à RBO (le 20). Tous se déroulent au Théâtre St-Denis. Comme d'habitude, les animateurs ne veulent pas révéler les punchs. Normand Brathwaite a quand même accepté de donner quelques détails. «Je n'ai pas le talent pour amuser la foule pendant 15 minutes, tout seul avec un verre d'eau. Alors je prévois beaucoup de numéros éclatés, avec musique, costumes et même des anciens danseurs du Match des étoiles. Il y aura un petit esprit de carnaval.»

Un groupe d'environ 10 musiciennes sera aussi intégré au spectacle, qui offrira entre autres un «hommage à la culture noire» et un segment «axé sur le désaxé». Réal Béland, les Denis Drolet, Philippe Bond, Charlypop, Véronic DiCaire et Rachid Badouri y participeront notamment.

Badouri prendra ensuite le relais à l'animation. «Le thème de mon gala? Le rassembleur, répond-il. C'est une série de collaborations avec Jean-Marc Parent, Billy Tellier, Eddy King, Dominic et Martin, Jean-François Mercier, Charlypop et Gregory Charles.» Rachid Badouri a annoncé deux soirées «très visuelles». Il prévoit danser, bien sûr. En plus de la musique de Gregory Charles, ses pas pourraient être inspirés par Pagagnini, un quatuor à cordes espagnol.

Liberté d'expression

Après son expérience avec Patrick Groulx, c'est en solo que Mike Ward revient à l'animation. Le thème: liberté d'expression. On pourra y entendre les «réflexion impertinentes» de Martin Matte, Jean-Marc Parent, Martin Petit, Peter MacLeod, Sylvain Laroque, Dominic Paquet, Étienne Dano, Pierre Hébert et Jérémy Demay.

Laurent Paquin en remet avec sa cinquième soirée C'est quoi le problème. «Je me retrouve dans le contenu critique et engagé de cette thématique», raconte-t-il. Il compte parler de la schizophrénie du citoyen responsable.

«Je suis tombé sur un article qui remet en question les ampoules fluo compactes. Elles ne seraient pas si bonnes que cela pour l'environnement. Ça finit par être difficile de savoir quoi faire pour être responsable.» Jean-François Mercier, Dave Richer, Guy Nantel, Peter MacLeod, Jean-Michel Anctil, Boucar Diouf et quelques autres partageront la scène avec lui.

Autre retour à l'animation, celui du tandem Stéphane Rousseau - Franck Dubosc. Ils proposent une rencontre de Français et de Québécois, dont Florence Foresti, Patrick Timsit, Jonathan Lambert, Véronic DiCaire, Gregory Charles et Anthony Kavanagh. Balé de Rua, une troupe brésilienne qui mélange capoeira, samba et hip-hop, mettra fin «aux querelles d'accents».

Quant à François Morency, il prépare le gala «le plus clair», grâce entre autres aux lumières de Laurent Paquin, les Chick'n Swell, Anthony Kavanagh, Jean-Marc Parent, Pierre Hébert et Alexandre Barrette.

Guy Nantel devrait encore une fois animer le plus politique des galas. Après sa soirée concept sur les accommodements raisonnables l'été dernier, il s'intéressera à l'actualité de façon plus vaste. «La grippe porcine, la SODEC ou la Caisse de dépôt reviendront pas mal. Je prends ma capacité de m'indigner et j'essaie de la rendre comique», explique celui qui invitera entre autres Serge Grenier, Mike Ward, Laurent Paquin, Jean-François Mercier, Louis Morissette, François Massicotte et même Bernard Lachance.

Finalement, le gala hommage à RBO - une sorte de bien-cuit - terminera la série le 20 juillet. Stéphan Bureau l'animera. On devrait voir notamment des personnages et créations de RBO, revus par d'autres. «C'est épouvantable, je ne peux rien dire. Les membres de RBO seront assis à l'avant, et on veut qu'ils découvrent les surprises en même temps que tout le monde...»