À l'image de leurs deux passages précédents, les artisans du cirque Éloize ont séduit les spectateurs de Namur ce soir avec la présentation de leur nouveau spectacle Cirkopolis.

Poétique, urbain, romantique. Voilà les mots qui résonnaient le plus souvent dans les entrevues faites au hasard par LaPresse.ca à la sortie du Théâtre de Namur. Et ce ne sont pas les légères imperfections notées ici et là qui sont demeurées dans les mémoires. Après avoir applaudi 55 fois bien comptées durant la prestation de 90 minutes, les spectateurs ont, en finale, obtenu quatre saluts des 12 artistes présents sur scène.

Comme le directeur artistique Jeannot Painchaud nous le faisait remarquer la veille, Cirkopolis est une histoire campée dans un univers qui rappelle l'expressionnisme allemand des années 1920. Le personnage central, fonctionnaire blasée, cherche à échapper à la monotonie, à la grisaille ambiante et à la folie urbaine.

Les numéros à la roue Cyr (très émouvant), à la roue allemande, au diabolo et à la corde lisse sont les plus réussis. Les spectateurs appréciaient également les passages où toute la troupe se retrouvait sur scène.

La représentation de ce soir coïncidait aussi avec le lancement de la 27e édition du Festival international du film francophone (FIFF) avec, en projection, le film belge Tango libre. Comme chaque année, plusieurs films québécois font partie de la programmation.

Le cirque Éloize est à Namur jusqu'au 4 octobre. Le FIFF se termine le lendemain, 5 octobre.

Plus de détails à lire lundi dans La Presse.