C'est en constatant l'épaisseur des romans lus au «Book Club» de l'émission d'Oprah Winfrey qu'Arlette Cousture décide d'envoyer son manuscrit de plus de 1000 pages aux maisons d'édition: inspiré de la vie de sa grand-mère Émilie et de sa mère Blanche, il sera finalement scindé en deux.

En 1985, paraît le premier tome des Filles de Caleb, baptisé Le chant du coq, et en 1986, le second, Le cri de l'oie blanche. Le dernier tome, L'abandon de la mésange, est publié en 2003. La trilogie vient d'être rééditée chez Libre Expression.

En 1990, la télésérie Les Filles de Caleb, tournée par Jean Beaudin, connaît un succès phénoménal: Émilie et son mari Ovila sont incarnés par Marina Orsini et Roy Dupuis. La série sera vendue dans 50 pays.

Les décors de la télésérie seront réunis, de 1991 à 1998, au «Village d'Émilie», à Grand-Mère, en Mauricie (mais démantelé en 2002, tout comme le «Musée des filles de Caleb», à Saint-Stanislas).

En 2009, il est question pour la première fois d'un musical inspiré du livre. En octobre 2010, sort un disque contenant 15 des 40 morceaux de ce qui est désormais un «opéra folk», signé Michel Rivard. En avril 2011, Les Filles de Caleb devient une pièce de théâtre chanté.