Olivier Coyette, qui partage son temps entre sa Belgique natale et la France voisine, est un homme de théâtre occupé. Au cours des dernières années, il a signé bon nombre de mises en scène dans divers théâtres bruxellois, écrit ou collaboré à l'écriture de plusieurs pièces (dont quelques-unes sont publiées chez Lansmann) et a notamment interprété Siddharta.

Intéressé par les écritures dramatiques contemporaines, il croit beaucoup au développement de l'espace francophone, hors France. Déjà actif en Europe et en Afrique de l'Ouest (où il retourne après avoir mené Terrorisme à bon port), il entretient depuis quelques années des liens avec des artisans du théâtre québécois dont Sylvain Bélanger, du Théâtre du Grand Jour, et Evelyne de la Chenelière.

«J'espère que le Théâtre Poche va continuer à travailler avec des compagnies québécoises, dit-il. Maintenant qu'il est assuré de la pérennité de sa culture, il est temps que le Québec s'ouvre, que les échanges aillent dans les deux sens. C'est exactement ce qu'on fait ici. On vient jouer ici et ensuite en Belgique, pour un nombre considérable de semaines (quatre ou cinq) dans un théâtre au centre de Bruxelles. C'est une belle vitrine pour la cocréation.»