Voici quatre visages de la relève. Tous étaient en nomination pour l'Olivier de la découverte de l'année en 2009. (Véronic DiCaire complétait la liste de nommés.)

Philippe Laprise

«Quand on me voit, on comprend tout de suite que je suis né par césarienne. Ma mère l'a pas eu facile. Elle a fendu jusqu'à la nuque.»

 

Philippe Laprise se compare à Chris Farley - un «bon gars qu'on a envie de serrer dans nos bras». Son humour n'est pas aussi physique. Et il n'est pas aussi souple. Ses numéros sont parfois tendres, parfois grinçants, comme celui sur sa blonde sur le point d'accoucher elle ose se plaindre en voiture au lieu de se concentrer sur la route... Sacré Révélation du Festival Juste pour rire 2007 et Révélation de l'année au dernier gala Les Olivier.

Au gala de François Morency, les 17 et 18 juillet.

 

Pierre Hébert

«J'ai fait un trip à trois... À la fin, ils m'ont sorti de l'animalerie.»

Un baccalauréat en psychologie, ça laisse des séquelles. Pierre Hébert les exhibe depuis quelques années dans une autre forme de thérapie, l'humour. Il dit souffrir d'une «profonde allergie à l'incompétence et à la stupidité humaine». On l'a remarqué l'année dernière au gala de Mike Ward et Patrick Groulx, où il incarnait un déficient intellectuel. Ce numéro lui a valu le prix de Révélation du Festival Juste pour rire 2008. Il figurait aussi parmi les auteurs du dernier Bye Bye.

Au gala de Mike Ward ce soir, de François Morency (les 17 et 18) et au show À quoi tu penses (les 19 et 20).

Photo: Juste pour rire

Pierre Hébert

Philippe Bond

«J'ai aucun lien de parenté avec James Bond. Le gars a une belle gueule, un corps parfait. Tandis que James, lui, c'est plus difficile...»

Philippe Bond s'est d'abord fait connaître à Radio-Énergie à Hull et dans les gags muets de Juste pour rire. Sur scène, ses numéros sont plus mordants. Chats écrabouillés à coups de pelle, viriles gardiennes de prison domptées et autres mésaventures se côtoient dans ses histoires. Il continue pour les prochains mois d'assurer la première partie de Louis-José Houde.

Participait au gala de Normand Brathwaite, le 3 juin.

Photo: Rémi Lemée, La Presse

Philippe Bond

Étienne Dano

«Noé, y'a eu une fuite dans son bateau. (...) C'est ça les risques quand tu donnes un lift aux castors.»

Étienne Dano se qualifie d'excessif. Il peut divaguer sur Noé comme il peut parler de son quotidien très quotidien... Il détaille même sa visite au Subway - un établissement qui repousse les limites de sa patience. C'est avec ce genre de numéros qu'il a gagné la dernière série En route vers mon premier gala.

Au gala de Mike Ward ce soir.

Étienne Dano