Catherine Sénart et Luc Guérin occupent à eux seuls la vaste scène du Théâtre Hector-Charland cet été. Le metteur en scène Frédéric Blanchette dirige le tandem dans une adaptation signée Yves Morin de la pièce musicale C'est notre chanson, de Neil Simon. "Une comédie musicale à petit déploiement", annonce Blanchette.

Pour cette pièce à deux sur la rencontre sentimentale et professionnelle d'un compositeur de musique populaire (Vincent Gersch) et d'une parolière (Sonia Walsk), le directeur musical Philippe Noireau a modernisé les arrangements en leur apportant une touche plus jazz ainsi qu'une ambiance feutrée, qui colle bien au contexte de New York, où se déroule l'intrigue de C'est notre chanson.

"Les chansons sont intégrées à l'action que vivent les deux personnages. La musique donne accès à leur psyché interne. C'est une comédie romantique dans la plus pure tradition. La finesse de l'écriture de Neil Simon se rapproche de Woody Allen", poursuit Frédéric Blanchette, qui évoque du même souffle "l'emprise psychothérapeutique" que subissent ces deux névrosés du New York du début des années 80.

Artiste de théâtre polyvalent, autant acclamé pour son jeu et sa plume que ses mises en scène, Frédéric Blanchette prise la comédie qui ne fait pas de concession sur la rigueur. "Je tends à défendre des projets qui ont un propos. Dans C'est notre chanson, l'intérêt est de suivre l'histoire de deux protagonistes qui peinent à se matcher. On va voir comment ces deux névrosés vont arriver à se retrouver et faire un bout de chemin ensemble."

Un homme, une femme, un piano, New York et deux ou trois névroses... Des ingrédients de choix pour une comédie romantique bien relevée.

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C'est notre chanson, jusqu'au 22 août au Théâtre Hector-Charland de L'Assomption.