Une vingtaine de chanteurs québécois et français ont uni leur amour de la langue française, dimanche, pour rendre hommage à la chanson francophone des deux côtés de l'Atlantique, celle d'hier et d'aujourd'hui, sur les plaines d'Abraham.

Quelques dizaines de milliers de personnes étaient au rendez-vous pour ce spectacle gratuit, mené à un train d'enfer, par une soirée chaude et humide, dont les maîtres de cérémonie étaient Garou et l'animatrice de télévision française Daniéla Lumbroso.

Le spectacle était conçu sur mesure pour la télévision, avec plusieurs insertions vidéos et documents d'archives.

De la France, les spectateurs ont pu entendre les Adamo, Hugues Aufray, Patrick Bruel, Julien Doré, Yves Duteil, Patrick Fiori, Michel Fuguain, de même que le DJ Laurent Wolf.

Du Québec, ce sont les voix d'Isabelle Boulay, Lynda Lemay, Daniel Lavoie, Diane Dufresne, Yves Lambert, Ariane Moffatt, Zachary Richard, Nicolas Pellerin et Roch Voisine qui se sont fait entendre.

Plusieurs duos et trios étaient au rendez-vous, de même que des prestations en groupe, pour ce spectacle où défilaient les chansons ayant en commun d'avoir remporté du succès tant au Québec qu'en France.

La soirée a débuté avec Quand les hommes vivront d'amour et L'hymne à l'amour, interprétés par Isabelle Boulay, Garou, Lynda Lemay, Maurane, Patrick Bruel et Michel Fugain.

Robert Charlebois a fait une apparition vidéo avec Les Ailes d'un ange, suivie, sur scène de Lindbergh, par Ariane Moffatt et Julien Doré.

Le spectacle Paris-Québec à travers la chanson était offert sur la même scène occupée vendredi par Céline Dion.

Garou a parlé du spectacle comme d'un pont qu'il voulait jeter entre les deux continents, pour bien refléter l'esprit des célébrations entourant le 400e anniversaire de Québec.

Le spectacle a fait l'objet d'une captation par les caméras de télévision et sera diffusé le dimanche 7 septembre à Radio-Canada et le lendemain par la chaîne ARTV, puis en Europe, sur France 2, en octobre, durant le Sommet de la Francophonie.

Félix Leclerc n'a pas été oublié, son Petit bonheur ayant été interprété par Hugues Aufray et Lynda Lemay en duo.

Adamo a occupé la scène plus longtemps que d'autres, enfilant en medley ses principaux succès avant de s'accompagner à la guitare pour chanter La Manic, de Georges Dor.

Garou lui a d'ailleurs réservé un hommage bien senti, puis Adamo a offert aux spectateurs C'est ma vie et Inch Allah.

Avec Isabelle Boulay sur le point d'accoucher, Zachary Richard a chanté Travailler, c'est trop dur, qui avait été reprise par Julien Clerc, en France.