Le «Bonsoir les Québécois!» lancé en français par l'ex-Beatles Paul McCartney devant ses fans à Québec dimanche a fait le tour du monde. Plusieurs médias étrangers n'ont pas manqué hier de souligner les efforts du chanteur pour s'exprimer dans la langue de Molière.

En plus de rapporter ses paroles, ceux-ci ont également rappelé la controverse soulevée par la présence de McCartney aux fêtes du 400e de Québec. En 12 heures, soit à partir de minuit (dans la nuit de dimanche à hier) jusqu'à midi hier, plus de 800 articles et reportages ont été diffusés dans le monde. Ce chiffre n'inclut pas ce qui a été fait dans les médias québécois et canadiens. Depuis une semaine, la venue de McCartney et la grogne engendrée par sa présence dans la capitale québécoise a fait l'objet de quelque 2600 articles et reportages aux quatre coins de la planète, selon la firme Influence Communication.

«Sir Paul McCartney a chanté ses meilleurs succès et s'est adressé en français à ses quelque 200 000 fans lors d'un concert à Québec, un événement dénoncé par les nationalistes», rapporte la BBC sur son site internet.

«McCartney a ouvert son spectacle avec la pièce Jet et a salué la foule en français, peut-on lire dans le journal londonien Daily Star. Le concert de McCartney, le seul prévu en Amérique du Nord cette année, a provoqué un mécontentement chez certaines personnes qui ont questionné sa participation aux festivités de Québec, en raison de ses racines britanniques», poursuit le quotidien.

L'Agence France-Presse en rajoute en écrivant qu'«une poignée de députés indépendantistes du Parti québécois et d'artistes avaient ouvertement critiqué le fait d'avoir invité un Britannique pour fêter l'Amérique française sur les plaines d'Abraham, vaste parc dans le coeur de la capitale québécoise où les Anglais avaient battu les Français en 1759.»

Au Québec, la venue du chanteur constitue la principale nouvelle rapportée dans les médias entre le 15 et le 21 juillet, souligne Jean-François Dumas, président d'Influence Communication. À 15 h hier, elle demeurait toujours numéro 1.