C'est parti. Pour lancer son volet extérieur gratuit «Arts de la rue 2008», le Festival Juste pour rire a organisé hier un défilé d'ouverture qui en présentait les principaux participants.

Une foule modeste et plutôt tranquille a accueilli la mante religieuse géante, la troupe de percussions Samajam et les autres personnages du défilé, qui se déroulait entre 19 h et 19 h 30.

Ces quelques minutes assez sobres ont au moins offert un avant-goût des animations et divertissements qui égaieront les rues du Quartier latin jusqu'au 20 juillet.

Commençons par la fin. L'événement qui intrigue le plus est le Grand Charivarir, le défilé de clôture du festival.

Certains de ses artisans, dont la conceptrice Danielle Roy, Claude Lafortune (L'Évangile en papier) et le co-metteur en scène M. Zo, fermaient la marche du défilé d'ouverture.

Le thème du Charivarir est «Une saison à l'envers de l'hiver». Hier, on pouvait admirer certaines de leurs oeuvres qui serviront à représenter nos saisons. Parmi elles, l'iceberg géant, une structure d'environ cinq mètres, une grande lune argentée et des arbres - des personnes montées sur échasses avec des branches en papier.

Tous les participants du Charivarir sont habillés en blanc, et plusieurs portent un masque en papier. En plus de donner une esthétique immaculée, le blanc permettra de projeter des images sur les gens. Aucune n'était toutefois projetée hier.

Samajam

Les percussions de l'école Samajam rythmaient la marche du défilé d'ouverture. Les participants étaient regroupés par pays. Les éléments les plus notables provenaient des Pays-Bas et de Barcelone.

De Barcelone venaient une gigantesque mante religieuse et deux statues humaines imperturbables sous leur maquillage doré. Les Pays-Bas proposaient plusieurs créatures montées sur échasses: celles du Mangs Masker, soit une autruche, un oiseau femelle et le dieu Éole, ainsi que les antilopes masquées du Teatro Pavana.

Les sympathiques Grosses têtes représentaient quelques-uns de nos humoristes les plus connus, comme Jean-Marc Parent, Ding et Dong, Jean Lapointe et Yvon Deschamps, ainsi que le Français Franck Dubosc.

Durant tout le défilé, des confettis bleus et argentés virevoltaient dans le ciel. Quelques applaudissements ont retenti lorsque sont apparus les premiers confettis, juste assez longtemps pour accompagner ensuite leur chute sur les pointes de pizza bon marché dégustées par les passants.

Le volet Arts de la rue offre aussi quelques spectacles attendus dont les artistes ne participaient pas au défilé hier, comme la série «d'expériences» de Christopher Williams, le Bal en rouge de Stefie Shock et la pièce de théâtre Caius.

Deux autres défilés sont prévus en plus du Grand Charivarir : celui des jumeaux (demain après-midi) et Toro (16-17 juillet) de la troupe française réputée Oposito.