Que doit-on regarder sur Disney+, Apple TV + et Prime Video ? Voici quelques idées.

Still : A Michael J. Fox Movie ( Apple TV+ )

Still : A Michael J. Fox Movie s’avère captivant, surtout lorsque l’acteur discute de la maladie de Parkinson, maladie neurodégénérative qui l’affecte depuis bientôt 25 ans. Il raconte notamment la première fois qu’il a décelé ses signes, au lendemain d’une virée bien arrosée en Floride, en 1990. Michael J. Fox, alors fin vingtaine et immensément populaire, a remarqué son petit doigt qui tremblotait involontairement…

Marc-André Lemieux

The Reluctant Traveler

Vous rêvez d’évasion ? Cette nouvelle émission de voyage animée et produite par Eugene Levy (Schitt’s Creek, American Pie) devrait opérer sa magie. Dans chaque épisode, l’acteur canadien, qui s’avoue peu aventureux, visite une destination différente, et explore des hôtels hors normes. Son itinéraire comprend le Costa Rica, le Japon, les Maldives, l’Italie, les États-Unis et l’Afrique du Sud. Et comme on pouvait s’y attendre, les images qu’il rapporte sont saisissantes.

Marc-André Lemieux

Pretty Baby : Brooke Shield (Disney +)

Cette minisérie est étonnamment poignante. Étonnamment parce qu’elle dévoile des aspects du parcours de l’ancienne mannequin qu’on était loin de soupçonner, étant donné son allure de reine de beauté. Mais derrière son sourire se cachent de nombreux drames.

Marc-André Lemieux

Salade grecque ( Prime Video )

Dans Salade grecque, présentée sur Prime Video, on suit les enfants de Xavier ( Romain Duris ) et Wendy ( Kelly Reilly ) que sont Tom ( incarné par le Québécois Aliocha Schneider ) et Mia ( Megan Northam ). Même si les épisodes sont inégaux, on passe un bon moment avec cette jeunesse où tout est possible… ou presque.

Olivia Lévy

Women Talking ( Prime Video )

Ce film percutant compte sur une distribution épatante : Jessie Buckley, Rooney Mara et Claire Foy se distinguent particulièrement dans des rôles aux antipodes les uns des autres. Sarah Polley, tout en signant une œuvre foncièrement féministe, évite les écueils du manichéisme. La réalisatrice livre l’un des films les plus brillants de la dernière année et le long métrage le plus abouti de sa carrière.

Marc Cassivi

En achat ou en location sur la plateforme.

The Whale ( Prime Video )

Darren Aronofsky ( Requiem for a Dream, Black Swan ) a bien relevé son pari de transposer au cinéma une œuvre qui, sur papier, paraissait difficilement adaptable. Outre les performances des acteurs, dont celle, exceptionnelle, de Brendan Fraser, l’exploit réside surtout dans cette façon qu’a eue Aronosfsky, appuyé par son complice de toujours Matthew Libatique à la direction photo, de faire un objet cinématographique d’une pièce éminemment théâtrale au départ. Même si l’origine de cette œuvre reste évidente dans la construction dramatique du scénario, The Whale est une véritable proposition de cinéma.

Marc-André Lussier

En achat ou en location sur la plateforme

Moonage Daydream ( Prime Video )

Moonage Daydream, dont le titre est tiré d’une chanson célèbre de The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, s’adresse autant aux irréductibles de Bowie qu’à ceux qui ne le connaissent que par ses chansons les plus connues. C’est une formidable tornade d’images, d’idées et d’inoubliables chansons, d’un artiste immense et immortel. Le plus cool à avoir jamais mis les pieds sur Terre ou sur Mars.

Marc Cassivi

Triangle of Sadness ( Prime Video )

Si la manière est discutable ( les spectateurs trouvant insupportables les scènes de vomi — registre Monty Python — devront pratiquement fermer les yeux pendant toute la deuxième partie du film ! ), force est toutefois de reconnaître la puissance de ce récit divisé en trois actes. Harris Dickinson et la regrettée Charlbi Dean excellent dans les rôles de deux jeunes influenceurs se retrouvant sur une croisière de luxe au milieu de milliardaires à qui l’on ne refuse rien, pas même leur vision dystopique du monde. Dommage que l’acte final, pendant lequel les rôles s’inversent après un naufrage sur une île déserte, se révèle trop étiré et moins maîtrisé sur le plan narratif que les deux précédents

Marc-André Lussier

Daisy Jones & The Six ( Prime Video )

L’adaptation télévisée de Daisy Jones & The Six n’a pas la profondeur du roman de Taylor Jenkins Reid et a aussi quelque chose de plus romantique. On ne reste pas scotché à cette série en raison de la grande originalité de son propos, mais de la très habile peinture de la scène musicale des années 1970 et des coulisses du rock’n’roll. C’est évocateur sans être racoleur. Ce qui happe véritablement, ce sont les scènes en studio et en concert, où la complicité entre les deux interprètes principaux est épatante. Daisy Jones & The Six trouve sa vérité dans sa façon d’exposer les dessous de la création et les véritables moments de magie musicaux. Et c’était essentiel pour que l’adaptation soit réussie.

Alexandre Vigneault