Quels sont les incontournables proposés par Crave? Voici quelques idées proposées par nos journalistes.

We Own This City

Cette formidable minisérie de six épisodes de HBO, qui détaille la gangstérisation d’une cellule d’élite de la police de Baltimore, est d’une qualité exceptionnelle. We Own This City est une série à plusieurs couches. Une enquête fédérale s’ouvre sur la corruption institutionnalisée à Baltimore, le FBI s’en mêle, des collègues des policiers truands les mettent sur écoute et ça brasse. Vraiment, il s’agit d’une production de gros calibre.

Hugo Dumas

Un nouveau jour

Parler des personnes trans et de ce qu’elles vivent est de moins en moins tabou. La série documentaire Un nouveau jour ouvre une grande porte en racontant et en montrant une réalité mal connue, celle de la chirurgie d’affirmation de genre. Un sujet délicat, que la réalisatrice Émilie Ricard-Harvey aborde avec doigté.

Alexandre Vigneault

Bootlegger

Artiste multidisciplinaire, Caroline Monnet fait son chemin avec conviction dans le milieu des arts où chacune de ses nouvelles œuvres est accueillie avec intérêt. Son film Bootlegger, premier long métrage de son cru, s’inscrira, selon nous, dans cette continuité.

André Duchesne

Julia

La minisérie d’époque Julia de HBO que propose la plateforme Crave, est offerte en français et en anglais. C’est absolument charmant et craquant. C’est de la télé-bouffe réconfort comme on l’aime : chaleureuse, généreuse et zéro prétentieuse. Avec quelques touches de Mad Men, Julia s’intéresse aux débuts télévisuels de la plus européenne des cheffes américaines, Julia Child, jouée par l’excellente actrice britannique Sarah Lancashire, meilleure que Meryl Streep dans le film Julie & Julia, sorti en 2009.

Hugo Dumas

The Staircase

Nous avons été des millions à être captivés, en 2018, par l’extraordinaire minisérie de « crime réel » The Staircase (Soupçons en version française sur Netflix). Maintenant, est-ce que ça vaut la peine de visionner la minisérie de fiction The Staircase de HBO, qui dérive de ce bijou de « true crime » et qui est offerte sur la plateforme Crave ? Oui, absolument.

Hugo Dumas

The Batman

Plus de la moitié du récit de The Batman de Matt Reeves et Peter Craig est consacrée à la recherche d’indices, au décodage d’énigmes et à des entretiens avec des sources très peu volontaires. C’est délectable ! La référence échappera possiblement à ceux qui ne jouent pas aux jeux vidéo, mais l’impression d’être dans un jeu de la série Arkham est réelle. Les combats brutaux, les poursuites endiablées, les puzzles complexes, les lieux sombres, la pluie constante, le silence des ruelles… On pense aussi au film Seven, de David Fincher.

Pascal Leblanc

King Richard

Tout amateur de tennis prendra plaisir à la reconstitution d’époque, notamment au cours des chapitres consacrés aux entraîneurs Paul Cohen (Tony Goldwyn), avec qui John McEnroe et Pete Sampras ont travaillé, et Rick Macci (Jon Bernthal). Les matchs de tennis sont par ailleurs bien reconstitués. L’ensemble aurait sans doute gagné à être resserré un peu, mais King Richard (King Richard : au-delà du jeu en version française) reste un film bien fait, bien raconté.

Marc-André Lussier

Le club Vinland

Film grand public, film d’époque, Le club Vinland est aussi un hommage aux éducateurs du Québec. Un clin d’œil leur est d’ailleurs fait dans le générique de fin où, à côté du nom de chacun des acteurs principaux, se trouve celui d’un réel enseignant, religieux ou laïque, inspirant. Décidément, ce film est tissé de belles idées jusqu’au bout.

André Duchesne

Super Pumped : The Battle for Uber

Espionnage des chauffeurs, fiasco de relations publiques et surveillance de reporters trop curieux, c’est amplement suffisant pour accorder une note de trois étoiles à Super Pumped : The Battle for Uber. Bonus : vous n’avez pas à alimenter de conversation futile pendant votre trajet télévisuel.

Hugo Dumas

Maria Chapdelaine

Avec une durée de 2 h 38 min – 3 minutes de plus que Dune ! –, certains spectateurs trouveront sans doute l’expérience contemplative un peu longue, mais Sébastien Pilote offre ici une œuvre qui s’inscrira dans l’histoire comme étant la version incontestable et définitive du roman de Louis Hémon au cinéma. Cette quatrième version, réalisée par un cinéaste qui porte lui-même cette histoire dans sa chair, est ainsi pleinement justifiée.

Marc-André Lussier

Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty

Des personnages fascinants joués par une distribution de vedettes. Le début des années 1980 dans une ville qui brille de mille feux. Un mélange entre documentaire et divertissement pur. Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty raconte l’histoire d’une des équipes de basketball les plus glorieuses de l’histoire à une époque endiablée. Cette série est bien plus qu’une œuvre sur le sport, c’est une page d’histoire.

Pascal Leblanc