Le DJ américain David Morales, arrêté le 7 octobre dans un aéroport japonais à la suite de soupçons de trafic de drogue après la découverte d'une minuscule quantité d'ecstasy dans ses affaires, a été libéré, a annoncé vendredi son représentant.

«Nous sommes ravis de confirmer que David Morales a été relâché sans aucune inculpation», a précisé vendredi son représentant à Londres, dans un communiqué envoyé à l'AFP, qui ne précise pas la date de cette libération.

Morales avait été interpellé à l'aéroport de Fukuoka, dans le sud du Japon, après la découverte d'ecstasy par un douanier. «Il a été arrêté pour violation présumée de la loi sur le contrôle des stupéfiants et des psychotropes», avait annoncé la police.

D'après le journal Asahi Shimbun, il s'agissait de cinq granules d'ecstasy, soit 0,3 gramme, retrouvés dans son bagage cabine.

Selon le journal Sankei Shimbun, le DJ de 56 ans avait démenti tout trafic: «Ce n'est pas à moi. (Quelqu'un) a pu essayer de me piéger.»

Le DJ, qui fut influent sur la scène new-yorkaise dans les années 1980 et 1990, lauréat en 1998 d'un Grammy de «meilleur remixer de l'année», devait se produire à Fukuoka et à Tokyo les lendemain et surlendemain de son arrestation.

Le Japon a une politique antidrogue extrêmement répressive.  

La détention d'ecstasy à usage personnel, quelle que soit la quantité, est passible d'un maximum de sept ans de prison et une amende de trois millions de yens (35 250 $).

En 1980, Paul McCartney avait passé neuf jours dans une prison de Tokyo après avoir été surpris à l'aéroport avec de la marijuana dans sa valise, probablement l'affaire de stupéfiants la plus célèbre au Japon.