L'avocat de Laura Smet, première fille de Johnny Hallyday, a formé le voeu lundi de trouver un accord à l'amiable sur l'héritage du chanteur français «pour le 15 juin», jour où il aurait eu 75 ans.

Johnny Hallyday, né à Paris d'une mère française et d'un père belge, «aurait eu 75 ans le 15 juin prochain. Je forme le voeu que pour le 15 juin, nous ayons réussi à trouver le respect des droits de chacun et un point d'équilibre», a indiqué Me Emmanuel Ravanas sur la radio RTL.

«Affrontons le principe de réalité, déployons l'intelligence du coeur. Arrivons à trouver un accord sur deux points essentiels: le devenir de l'oeuvre de Johnny Hallyday avec Jade et Joy (ses deux filles mineures, ndlr), et un partage en pleine propriété des biens», a ajouté Me Ravanas.

«Je dis simplement à Madame Hallyday: elle n'a pas le droit et la loi pour elle comme il a pu être dit. Au bout de la route de ce terrain judiciaire, il y a l'application de loi française», a ajouté l'avocat.

«Nous n'avons reçu aucun courrier et Laeticia n'a reçu aucun appel de la part de Laura ou David», a de son côté rétorqué le cabinet de Me Ardavan Amir-Aslani, l'avocat de la veuve de Johnny.

Tout en précisant ne pas être «opposé de facto» à une conciliation avec les aînés Hallyday, l'entourage de Laeticia attend de voir les conditions proposées.

Vendredi, le juge des référés du tribunal de grande instance de Nanterre, près de Paris, a reconnu dans son ordonnance que Laura Smet et David Hallyday «font valoir des moyens sérieux quant à l'applicabilité de la loi française à la succession». Tous deux contestent la validité du testament de droit californien de leur père.

En attendant que le litige soit tranché sur le fond, le tribunal a ordonné le gel d'une partie des avoirs et droits d'auteur et d'interprétation de leur père et a fait interdiction à sa veuve Laeticia «de vendre ou de disposer» de ses propriétés françaises, à Marnes-la-Coquette, dans la banlieue française, et à Saint-Barthélémy, dans les Antilles françaises.

Vendredi, le tribunal a également décidé que les autres propriétés immobilières de Johnny, à Santa Monica et Los Angeles, n'étaient pas concernées par ce gel, afin que les mesures «n'aient pas de conséquences disproportionnées pour Laeticia Smet et ses enfants mineurs».

Laura et David Smet n'ont par ailleurs pas obtenu le droit de regard qu'ils réclamaient sur l'album posthume de Johnny Hallyday, qui doit paraître cette année.