Québec investira 34 millions de dollars sur trois ans pour créer la nouvelle Esplanade de la Place des Arts, qui sera prête en 2018.

Plus accueillante et accessible, elle devrait permettre de doubler le nombre d'activités qui s'y déroulent. Le projet de 34 millions soutenu par Québec tient compte des besoins de tout un chacun autour de la Place des Arts, assurent ses dirigeants.

«Si on compare aux autres places du genre dans le monde, on peut être fiers de ce qui a été réalisé dans le quadrilatère de la Place des Arts», a souligné son président-directeur général Marc Blondeau, qui a évoqué notamment la création du Quartier des spectacles. «L'Esplanade était la pièce manquante.»

La ministre de la Culture, Hélène David, a expliqué que cet investissement se faisait dans le cadre d'un maintien d'actifs de la société d'État qu'est la PdA.

«Ce sont des rénovations absolument essentielles. Tant qu'à tout démolir, ils en profitent pour reconstruire de façon structurante et visionnaire pour le rôle que joue la Place des Arts dans l'espace culturel montréalais», a-t-elle déclaré.

Responsable de la culture à la Ville de Montréal, Manon Gauthier a, quant à elle, qualifié cette nouvelle d'«extraordinaire» pour la métropole culturelle et ville UNESCO de design qu'est Montréal.

Les impacts négatifs seront minimes pour les grands festivals qui utilisent l'Esplanade surtout durant les mois de juin et juillet. Les travaux, qui ont débuté hier, se dérouleront jusqu'en 2018, soit un an après la tenue des festivités entourant le 375e anniversaire de Montréal.

«La vie ne s'arrêtera pas au 375e anniversaire de Montréal, note Marc Blondeau. Les festivals auront un accès complet à l'Esplanade en 2017. On aurait pu bloquer l'Esplanade pendant deux ans, mais on a préféré leur garder un accès en partenariat avec eux. Nous pensons que ça respecte les Montréalais et leur amour des festivals.»

La dernière phase des travaux s'attaquera à l'escalier monumental qui descend vers l'intersection Jeanne-Mance et Sainte-Catherine, dans le but de s'arrimer le plus possible aux éventuels travaux d'agrandissement du Musée d'art contemporain, qui attend toujours une réponse d'Ottawa pour aller de l'avant avec un projet déjà approuvé par Québec.