Un concert de l’OM à la télévision Songe d’une nuit d’été
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PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Après des mois difficiles où les prestations ont été rares, les musiciens et musiciennes de l’Orchestre Métropolitain se sont retrouvés sur le mont Royal en juillet dernier. Ici, le chef principal, Yannick Nézet-Séguin, discute avec les musiciens de l’orchestre, masqués pendant les pauses de l’enregistrement de la prestation musicale.
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Capté par la boîte montréalaise Parce que Films, sous la réalisation d’Olivier Picard et d’Éric Morin, ce concert « cadeau » est une manière pour l’OM de perpétuer sa tradition des prestations en plein air (qui remonte à 2014). En plus des caméramans, un drone virevoltait au-dessus du belvédère pour filmer les prouesses du maestro et de ses musiciens.
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Avec cet enregistrement, les musiciens de l’OM espèrent pouvoir mettre un baume sur le cœur des mélomanes, encore privés de concerts en salle jusqu’au 28 octobre (au moins). Ici, le violoniste Ryan Truby prend une pause entre deux mouvements de la Symphonie no 6, dite Pastorale, de Beethoven, une pièce qui rend hommage à la vie et à la nature.
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La prestation musicale de l’OM, avec pour toile de fond le couchant et le panorama des gratte-ciel de Montréal, sera spectaculaire et éblouissante tant pour les yeux que pour les oreilles. Faute de pouvoir accueillir les spectateurs sur le site du parc du Mont-Royal, l’Orchestre Métropolitain a voulu transporter le fleuve, la ville et la montagne dans le cœur des téléspectateurs canadiens, d’un océan à l’autre.
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Avec les nouvelles règles de distanciation physique, les musiciens et musiciennes de l’Orchestre Métropolitain ont dû s’habituer à jouer différemment. « C’est très différent de jouer à distance de nos partenaires de scène, surtout pour les instruments à cordes. C’est comme danser la salsa à deux mètres de distance », nous a expliqué Jennifer Bourdages, cheffe de la programmation artistique à l’OM.
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Depuis le début de la pandémie en mars dernier, l’organisation et son chef principal travaillent sans relâche pour offrir différemment la musique au public et pour trouver de nouvelles façons de poursuivre la mission de l’OM, estime le président-directeur général de l’Orchestre Métropolitain, Jean R. Dupré.
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En choisissant de présenter à la télévision leur interprétation de la Symphonie no 6, dite Pastorale, de Beethoven (dont on souligne le 250e anniversaire de naissance en 2020), l’OM veut rendre hommage à Montréal en musique et en images.
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En 2019, l’Orchestre Métropolitain avait joué devant une foule de 35 000 personnes, au pied du mont Royal. Malgré la pandémie, la direction de l’OM et son maestro, Yannick Nézet-Séguin, ne pouvaient pas manquer ce beau rendez-vous estival avec leur public. D’où l’idée d’enregistrer ce concert.
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« L’idée est d’ajouter à la trame musicale de Beethoven, dont la musique est empreinte d’espoir et de renouveau, des images des musiciens et de notre magnifique montagne, qui trône au cœur de Montréal. Nous souhaitons que ce concert reflète la nécessité de l’art, qui s’affirme aujourd’hui, en temps de pandémie, plus que jamais », a affirmé Yannick Nézet-Séguin le soir de l’enregistrement.
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