Quatre orchestres supplémentaires ont rejoint vendredi le géant américain d'internet Google et son projet Classical Live, destiné à accroître l'offre de musique classique dans le secteur en pleine expansion du streaming.

Le London Philarmonic Orchestra, l'Orchestre de Paris, le Sydney Symphony Orchestra et le Boston Pops Orchestra vont mettre à la disposition de Classical Live de nouveaux enregistrements qui seront disponibles à la fois en streaming (flux sans téléchargement) et en téléchargement pour les utilisateurs de Google Play Music.

«Les orchestres du XXIe siècle sont de vibrantes organisations qui cherchent de nouveaux moyens d'atteindre le public, et offrir des enregistrements de nos concerts en public via Classical Live sur Google Play nous aide à partager la musique à travers le monde», a indiqué Timothy Walker, directeur exécutif et directeur artistique du London Philarmonic Orchestra, dans un communiqué.

L'Orchestre de Paris a ajouté qu'il espérait mettre l'accent sur des oeuvres du répertoire français et a déjà mis à la disposition du service la Symphonie no. 3 de Camille Saint-Saëns, connue pour son utilisation innovante de l'orgue.

David Robertson, chef d'orchestre du Sydney Symphony Orchestra, espère quant à lui mettre à disposition des morceaux «avec de réels contenus émotionnels».

Cinq orchestres étaient déjà partie prenante dans le projet Classical Live, lancé en juin: le New York Philharmonic, le London Symphony Orchestra, le Boston Symphony Orchestra, le Cleveland Orchestra et le Royal Concertgebouw Orchestra d'Amsterdam.

Alors que le streaming consiste normalement à s'abonner pour accéder à des contenus musicaux illimités, Classical Live proposera de vendre ces enregistrements pour 4,99 $, qui pourront être écoutés en streaming ou téléchargés.

La musique classique est accessible sur toutes les plateformes de streaming, y compris celle du leader suédois Spotify, mais Classical Live est la première initiative concertée pour cibler ce public.

Les amoureux de musique classique sont moins nombreux et plus âgés que les fans de musique pop, mais ils disposent d'un pouvoir d'achat plus important.