La Traviata de Giuseppe Verdi, dirigée par Daniele Gatti, ouvrira la saison 2013-2014 de la Scala de Milan, marquée par une forte présence des compositeurs italiens et une baisse du nombre des opéras proposés, qui passe de treize à dix.

Outre les dix opéras, six ballets figurent aussi au programme.

Outre Verdi, présent avec La Traviata, Il Trovatore et Simon Boccanegra, les Italiens seront représentés par Mascagni (Cavalleria rusticana), Donizetti (Luca di Lammermoor), Rossini (Le comte Ory).

Les autres oeuvres programmées sont Cosi fan tutte de Mozart, L'épouse du tsar de Rimski-Korsakov, Elektra de Richard Strauss et Les Troyens de Berlioz.

La saison de ballet s'ouvrira le 17 décembre avec une soirée Ratmansky en présence des danseurs Roberto Bolle et Svetlana Zakharova.

«Cette nouvelle saison est de grand prestige, il s'agit d'une saison pleine d'émotion qui confirme l'excellence du temple de la musique lyrique», a commenté le maire de Milan Giuliano Pisapia, président du conseil d'administration de l'institution.

«La Scala est une fierté pour Milan et l'Italie en raison de sa capacité d'attraction et de son rayonnement international», a-t-il ajouté.

Le maire a cité une étude de la faculté d'économie milanaise Bocconi, l'une des plus prestigieuses du pays, selon laquelle «chaque euro investi dans la Scala produit 2,7 euros d'activité dans la ville».

Le directeur musical de la Scala, Daniel Barenboim, s'est pour sa part inquiété du «manque de flexibilité dans toute l'organisation de la structure du théâtre».

«La programmation de l'avenir après le départ de (Stéphane Lissner) a été paralysée durant huit mois parce que les statuts disent que c'est le directeur qui doit nommer et agir», s'est-il plaint.

Le Français Stéphane Lissner, patron depuis 2005 de la prestigieuse Scala de Milan, a été nommé en octobre à la tête de l'Opéra de Paris, plus grande scène lyrique mondiale, et son successeur n'a toujours pas été nommé.