Jean-Philippe Tremblay et l'Orchestre de la Francophonie canadienne présentent l'intégrale des Symphonies de Beethoven à compter de ce soir et chaque soir jusqu'à vendredi, 19 h 30, salle Pierre-Mercure.

Le jeune chef place les neuf symphonies en ordre numérique, ce qui correspond à l'ordre chronologique de composition. Ce soir: nos 1, 2 et 3. Demain: nos 4 et 5. Jeudi: nos 6 et 7. Vendredi: nos 8 et 9.

Son orchestre est de 53 musiciens pour les huit premières symphonies; pour la célèbre Neuvième, qui ferme le cycle, il est de 64 instrumentistes, plus les solistes Marie-Josée Lord, Geneviève Couillard-Després, Marc Hervieux et Étienne Dupuis et le Choeur de l'OFC (50 voix) préparé par Martin Boucher.

Comme Nagano, comme Nézet-Séguin et bien d'autres, Tremblay utilise la nouvelle édition Bärenreiter qui, sans être essentielle, apporte un nouvel élément d'articulation aux éditions traditionnelles.

Quelle progression observe-t-il de la première à la dernière symphonie? «Énorme, et à tous les niveaux. Il y a une révolution dès le premier accord de la première symphonie et un net changement de style entre la quatrième et la cinquième.» La quatrième est sa favorite, confie-t-il. «C'est comme une fenêtre sur la vie intérieure de Beethoven.» Y en a-t-il une qu'il n'aime pas? Non.

Sa conception a-t-elle été influencée par certains enregistrements? Curieusement, Tremblay mentionne en premier lieu Osmo Vänskä, qui vient de compléter son intégrale avec le Minnesota Orchestra. «J'aime sa respiration.» Il place ensuite la première des quatre intégrales de Karajan (celle de Londres, chez EMI), l'intégrale de Solti («sous-estimée», dit-il) et, bien sûr, les Toscanini, Furtwängler, Walter et Klemperer.

Son intégrale Beethoven fut donnée à Québec du 21 au 24 juillet où Analekta l'a enregistrée live. Après quelques retouches, le tout fera un coffret de cinq compacts.

À Knowlton

Le Festival de Knowlton présente cette semaine quatre concerts à 20 h au Chapiteau. Aujourd'hui: Handel par les Violons du Roy, dir. Bernard Labadie, et la soprano Hélène Guilmette. Demain: le pianiste Stephen Kovacevich dans la 4e Partita de Bach, les Kinderszenen de Schumann et les Variations sur une valse de Diabelli de Beethoven. Jeudi: Kent Nagano et l'Orchestre Symphonique de Montréal dans la troisième Symphonie de Brahms et le baryton Thomas Hampson dans des lieder de Strauss. Vendredi: programme Bellini-Tchaïkovsky par différents chanteurs.

Master-classes, opéra, etc.

À l'Université de Montréal, dans le cadre du Stage de perfectionnement de l'Institut canadien d'art vocal: master-classes de Hakan Hagegard ce soir, 19 h 30, et de Joan Dornemann jeudi, 19 h 30, et récital de lieder préparé par M. Hagegard lundi, 19 h 30.

Demain, 20 h, à la Maison Trestler de Vaudreuil-Dorion, le pianiste François Zeitouni, le violoniste Jean-Sébastien Roy et le violoncelliste Benoit Loiselle se partagent des sonates et trios de Haydn, Beethoven et Fauré.

Au Conservatoire (4750, Henri-Julien), Innovations en Concert présente à 19 h 30 les trois derniers programmes de son petit festival Sonnez ici!. Jeudi: flûte, clarinette et percussions. Vendredi: flûte et guitare. Samedi: le quatuor de saxophones Quasar.

Le dernier week-end du Centre d'arts Orford est du genre léger: Ensemble Romulo Larrea vendredi, 20 h, quintette Canadian Brass samedi, 20 h.

Dimanche, 21 h, au parc de la Petite Italie (angle Saint-Laurent/Saint-Zotiique), dans le cadre de la 15e Semaine italienne: version abrégée de La Traviata de Verdi avec Natalia Roman, Giuseppe Varano, Gino Quilico et l'Orchestre symphonique de Laval, dir. Gianluca Martinenghi.