LET IT BLEED Un grand album, témoin de son époque, à la fois sombre et inspirant. Les meilleures chansons de leur spectacle actuel sont tirées de cet album vieux de 44 ans: Gimme Shelter, Midnight Rambler et You Can't Always Get What You Want.

BEGGARS' BANQUET

Comme le Revolver des Beatles, voici l'album qui annonçait la période la plus créative des Stones. Du blues, du country, du rock sale et une audace qui deviendra contre toute attente un hymne: Sympathy for The Devil.

SOME GIRLS

En 1978, le retour en forme du groupe jugé décadent et dépassé. Aussi baveux que les punks (Shattered, When The Whip Comes Down), mais également capables d'un (énorme) succès disco (Miss You), les Stones confondent les sceptiques. Encore une fois.

STICKY FINGERS

Une pochette conçue par Andy Warhol, l'apparition des lèvres et de la langue désormais indissociables de l'iconographie du groupe et des classiques à la pelle: Brown Sugar, Bitch, Wild Horses, Sister Morphine et la superbe Can't You Hear Me Knocking qu'on les supplie de jouer avec Mick Taylor au Centre Bell.

THEIR SATANIC MAJESTIES REQUEST

Je sais, vous attendiez Exile On Main Street - trop éparpillé, trop relâché -, mais je préfère cet album que même Keith Richards renie. Six mois après Sgt. Pepper's, les Stones se paient la tête des Beatles et accouchent d'un disque psychédélique inventif que j'écoute toujours avec le même plaisir.