À l'image du mouvement des marées, les albums de Dominique A tanguent entre reflux rock underground et flux franco «grand public».

Entre urgence électrique et sérénité symphonique. Exploration des profondeurs et ballades de bord de mer. Pas de doute, sur Éléor, Dominique Ané met les deux pieds sur le plancher des vaches, mais avec cette rare grandeur pour garder la tête dans les nuages.

Parce qu'il est ici question d'évasion, d'infini, de rêves à perte de vue et de souvenirs flous, ramenés de Nouvelle-Zélande, du Canada ou encore d'Andalousie.

Violons mélodiques, choeurs paisibles et battements organiques sont autant de passeports estampés. «Je ne t'apporterai que des nouvelles vagues, des histoires envahies de points de suspension», raconte le chantre de la nouvelle chanson, qui résume ainsi son 10e disque, sinueux et sibyllin.

Comme une promesse couchée dans l'horizon...

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CHANSON. Dominique A. Éléor. Wagram.