Les arrangements musicaux dépouillés, réduits à leur plus simple transmission, incitent la voix de Daran - toujours aussi puissante - à s'élever au-dessus des quelques accords de guitare grattés et des airs d'harmonica joués.

Résultat : les textes poétiques, signés en grande partie par Pierre-Yves Lebert, deviennent l'épicentre des compositions. Exil, départ, mondialisation, mais également espoir et renouveau, sont les thématiques ciblées.

On s'interroge : la prémisse se trouverait-elle dans la réalité de celui qui a quitté la France pour venir s'installer chez nous il y a quatre ans ? Car derrière les imaginaires entendus, on retrouve la véritable histoire d'un nouvel arrivant. « Quand on a plus nulle part sa place / On cherche pas / À occuper beaucoup d'espace / On se contente de mieux qu'en face », chante-t-il sur Mieux qu'en face. On y croit et on tente de départager le vrai du faux.

À écouter : Mieux qu'en face

CHANSON, FOLK

Daran

Le monde perdu

Le mouvement des marées

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