Pour son troisième album, le quintette de la banlieue new-yorkaise a fait confiance au réalisateur Tom Schick, qui a notamment travaillé avec Wilco. Atlas a d'ailleurs été enregistré dans le studio du groupe de Chicago.

Là s'arrêtent les comparaisons : si Wilco propose un folk-rock bidouillé, Real Estate explore l'indie pop plus conventionnel. La voix de Martin Courtney peut sembler sans énergie, mais elle s'agence à merveille avec l'ambiance vaporeuse amenée par le groupe. Les accords de guitare de Matt Mondanile sont mélancoliques, la ligne de base est prédominante, la batterie précise et les claviers discrets.

Les textes linéaires ajoutent à cette atmosphère abattue. On aurait souhaité quelques éléments déroutants, mais Real Estate ne déroge pas à son objectif : offrir un album qui s'écoute en fin de soirée, lorsque la visite s'apprête à partir.

À écouter : The Bend

INDIE ROCK

Real Estate

Atlas

Domino Records

*** 1/2