Après un premier album remarqué, Le triangle des Bermudes, Patrice Michaud remet ça avec Le feu de chaque jour, un disque résolument plus rock, bien que ses attaches au folk et au country demeurent intactes.

Les 12 pièces, à commencer par Des cowboys, des indiens, digne d'un western tarantinien, magnifient les aléas du quotidien. Le nouveau papa continue par ailleurs d'explorer les coulisses de l'amour et du désir.

Si la poésie se fait parfois doucereuse («Faire jouer jusqu'au bout/le best of de nous»), elle est plus souvent heureuse, comme dans Loin de Disneyland («Ma paie qui brûle le jeudi soir/pour que t'oublies de t'en aller»). C'est là que Michaud se distingue des autres voix chaudes de la pop rock, trop souvent porteuses de banalités.

Bien que l'enrobage musical reste assez convenu, Le feu de chaque jour confirme que l'auteur-compositeur n'est pas qu'un feu de paille.

À écouter: Loin de Disneyland

* * * 1/2

POP-ROCK. Patrice Michaud, Le feu de chaque jour
, Spectra.