Avec ce nouvel album, c'est un retour aux sources que propose la bande Jonathan Davis.

D'abord en ramenant le guitariste Brian « Head » Welch, qui avait quitté il y a huit ans après une conversion religieuse, puis en revenant au son qui caractérisait le groupe avant The Path of Totality (2011) et son incursion dans le dubstep qui avait, avec raison, fait grincer des dents plusieurs fans de longue date.

Korn ramène une attaque à deux guitares avec un son parfois proche de l'industriel, comme sur Prey for Me, où les éléments électro sont encore présents, mais sur certaines pièces seulement et utilisés de façon beaucoup plus subtile. La venue du producteur Don Gilmore, qui avait travaillé sur les deux premiers albums de Linkin Park, contribue également à ramener le groupe à ses racines nu metal. Le premier extrait, « Never, Never », est la pièce la moins lourde et la moins rapide de l'album alors que Love and Meth et Spike in my Veins sont probablement les plus intéressantes. 

À écouter : Love and Meth

MÉTAL

Korn


The Paradigm Shift

Prospect Park/Universal

***1/2