Il n'y a pas lieu de s'étonner du rayonnement international de cette Montréalaise. Depuis les années 90, la langue jazzistique de Christine Jensen ne cesse de s'étoffer, de se raffiner, de gagner en puissance.

On a maintes fois noté la fluidité, la teneur émotionnelle, la forte personnalité de ses petits ensembles. Depuis moins longtemps, c'est-à-dire la naissance de l'album Treelines - paru en 2010 -, la saxophoniste galvanise cette vingtaine d'excellents jazzmen. L'esthétique draine chez les meilleurs concepteurs du big band moderne, de Bob Brookmeyer à Thad Jones, en passant par Oliver Nelson et Maria Schneider.

Or, il y a une signature Christine Jensen, il y a ces subtiles constructions orchestrales, il y a cette approche à la fois moderne et mélodique, aussi cet intérêt pour les musiques latines (afro-péruvienne dans le cas qui nous occupe), ces solistes qui confèrent à son Orchestra une architecture qui lui est propre.

À écouter: Nishiuu

JAZZ

Christine Jensen Jazz Orchestra

Habitat

Justin Time

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