Ainsi, laisse-t-on entendre ici, nous sommes incurables. Convenons un jour que l'amour est mortel. Croyons le lendemain qu'il est éternel.

On se trouve risible dans le pathos, on se vautre dans des situations idéales, on se roule dans le jardin des délices, on ressent le divin dans certains paroxysmes, on est « aux commandes de tes seins ronds », on s'enfonce dans le délire obsessionnel, on marine dans le calme plat, on fréquente Denise, Marie ou Marie-Marthe.

Cette maladie d'amour, Jimmy Hunt en scrute les reliefs et les climats. Assisté de Christophe Lamarche-Ledoux, Emmanuel Ethier, François-Régis Pagé et Chris Moore, il saupoudre son virus après avoir secoué un sac rempli de pop, folk, rock, psychédélisme, ambient. Il nappe ses rimes succinctes de guitares, claviers, machines, grincements d'enfer et fréquences célestes. À la fois classique et assorti d'une touche qui n'a pas d'équivalent keb.

À écouter: Drama

DISQUE DE LA SEMAINE

CHANSON/FOLK/POP/ROCK

Jimmy Hunt

Maladie d'amour

Grosse Boîte

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