Déjà, à 23 ans, cette Klô Pelgag a une signature. Déjà, ses mots ont le pouvoir de faire dévier la réalité vers des lieux surréalistes, enchanteurs ou infernaux, bellement tordus.

Ces mots deviennent musique, les formes y sont toujours poétiques, voire alchimiques. On s'y questionne sur la «magie des dents qui blanchissent», on y «boit le jaune des coeurs qui pourrissent», on y observe un «silence épouvantail», on s'y couvre les yeux de «baume hypnotique», on s'y perd au Nicaragua et même en Leucémie, là où les fleurs ont la fièvre.

L'alchimie des monstres est porté par une voix aérienne, légèrement ensablée, identifiable dès la première note. Simples pour la plupart, mélodies et harmonies y sont magnifiées par un folk de chambre qu'orchestre le frangin Mathieu Pelgag pour cordes, cuivres, bois, percussions.

À écouter: Le silence épouvantail

FOLK

Klô Pelgag

L'alchimie des monstres

Abusive Musik

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