On avait repéré le poète-rappeur-chanteur afro-britannique parmi les finalistes du Mercury Prize 2011, on s'incline à l'écoute de Some Say I So I Say Light, deuxième opus signé Ghostpoet.

Réalisée de concert avec Richard Formby, cette production se démarque de toutes les hybridations du genre. Usages uniques de la lutherie numérique, sons et arrangements d'exception. Blessure, brisure, cassure, résignation, deuil et exil amoureux relèvent ici d'une poésie sombre et d'autant plus contagieuse. La participation de la chanteuse Woodpecker Wooliams à cette proposition est aussi remarquable.

À écouter: Dial Tones

HIP-HOP/TRIP-HOP

Ghostpoet

Some Say I So I Say Light

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PIAS