Des attentes élevées: des collaborations avec Lescop et Air, un mixage signé Shane Stoneback (Sleigh Bells, Vampire Weekend, Cults). Des chansons inspirées de plusieurs grandes villes, que ce soit Berlin, Tokyo et Bruxelles.

Alors, ce 12e album d'Indochine? Des mélodies fortes. Un mélange de noirceur new-wave avec des arrangements électro-rock éclatés et d'efficaces astuces pop qui investissent grandement l'espace. Inspiré (de loin) du printemps érable, la pièce Le fond de l'air est rouge, prend son envol à mi-chemin avec un refrain accrocheur et une succession d'arrangements rassembleurs. L'un des moments forts du disque, tout comme la ballade Wupertal, aux arrangements de piano et échantillonnages de voix brillants.

Certains titres s'étirent inutilement et des textes agacent (Le droit d'ouvrir tes jambes quand tu te réveilleras, chante Sirkis), ainsi que les passages en anglais franchouillards. Éclectique? Inégal? Certains titres sont moins convaincants, mais dans l'ensemble, Black City Parade est un voyage généreux de 14 chansons qu'on ne regrette pas d'entreprendre. Rappelons qu'Indochine sera en spectacle au Centre Bell, le 24 mai (billets en vente samedi prochain).

À écouter: Wuppertal

ÉLECTRO-ROCK

Indochine

Black City Parade

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Productions de l'onde