Gypsophila est un genre de plantes de la famille des caryophyllacées. Dans le cas qui nous occupe, la métaphore des gypsophiles n'est pas que florale, elle est d'abord gitane.

Tzigane. Manouche. Mais dont les fleurs sont hybridées avec d'autres espèces: valse, tango, folklores balkaniques, jazz moderne, jazz primitif, musique de chambre de tradition classique ou même country. Issu de Nouvelle-Écosse, ce groupe est composé de trois guitaristes et multi-instrumentistes (Ross Burns, Alec Frith, Nick Wilkinson), d'une violoniste (Gina Burgess), d'un contrebassiste (Adam Fine), d'un trompettiste (Matt Myer), d'un claviériste (Sageev Oore). Ces musiciens sont de bon niveau sans prétendre à la grande virtuosité, leur mélange acoustique s'inscrit dans une mouvance musicale qui ne cesse de fleurir depuis les années 90.

Gypsophilia tente de nouvelles greffes au jazz manouche, suggère un mélange qui lui est propre. Le résultat est agréable, la démarche est sincère, mais cette courtepointe me semble assez convenue pour qui s'intéresse à cette mouvance. Voilà néanmoins un groupe qui peut offrir des ambiances relevées dans les festivals et s'attirer de nouveaux fans déjà gagnés à cette esthétique.

À télécharger: Montréal

Jazz-world

Gypsophilia

Constellation

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