Tant qu'à renouer avec les beats électros, autant y aller avec une tonne de synthétiseurs et de bidouillages. C'est ce que fait Stefie Shock sur sa nouvelle galette, La mécanique de l'amour, une véritable machine à danser.

Pas celle de la Compagnie créole, mais bien d'un DJ devenu chanteur qui, sous ses airs plutôt graves, cache une effervescence charmante, jamais machinale. Les rythmes éclectiques s'enchaînent tel un engrenage bien huilé: Un jour sur deux se la joue rétro, Nénuphar ralentit la cadence dans un univers poétique, Zobi la mouche, des Négresses vertes, s'agite dans des airs presque espagnols.

Si Shock n'avait jamais composé en anglais, ce n'est certainement pas par manque d'habileté, car Bright Side the Moon s'avère la pièce maîtresse de ce disque éclaté. Une bombe électro-rock garnie d'orgues, sur laquelle Shock côtoie une nouvelle choriste en or: la Londonienne Maya von Doll. Les amateurs de cordes seront par contre un peu déçus de se retrouver face à cette orgie de claviers.

POP

Stefie Shock

La mécanique de l'amour

***1/2

TACCA