La blonde chanteuse n'avait pas besoin de préciser qu'elle rêvait depuis très longtemps de cet album en anglais.

Cela se voit, cela se sent, cela s'entend, au fil de 13 chansons tirées des palmarès des années 60 et 70 - quand ça n'est pas plus avant. Son «précieux» disque se présente comme une grande fête où elle invite l'auditeur sur la piste de danse.

Cela commence plutôt raide, genre disco, avec Da Ya Think I'm Sexy de Rod Stewart, mais le rythme ralentira légèrement au fur et à mesure que défileront Ain't No Sunshine (Bill Withers), How Deep Is Your Love (Bee Gees), Feelin' Groovy (Paul Simon) et les autres. Le slow sous la boule de miroirs est For Your Precious Love qui nous ramène lascivement en 1958.

Ima chante encore avec une voix comme si elle roulait sur un chemin de gravillons, change de registre et joue avec les accents toniques de façon inattendue, mais qu'importe, chez elle, c'est toujours charmant.

Pop

Ima

Precious

***

Divine Angel