La musique du groupe new-yorkais The Pains of Being Pure at Heart, c'est replonger dans sa jeunesse avec l'impression d'écouter la bande sonore d'un film des années 90.

Le quatuor donne dans la pop-rock shoegaze fleur bleue accrocheuse. Avec son premier album autoproduit, le groupe est devenu un chouchou des médias et des webzines américains branchés, en tant que fier disciple de My Bloody Valentine. Pour son deuxième disque, Belong, The Pains of Being Pure at Heart a eu droit à l'artillerie lourde en travaillant en studio avec Flood et Alan Moulder (The Killers, Smashing Pumpkins).

Malheureusement, cette collaboration a trop poli les chansons aigres-douces du groupe. Le son naïf et lo-fi que l'on appréciait fait place à un son «alternatif» inoffensif et quelque peu dépassé. Il y a tout de même de bons titres pop-rock qui respirent le printemps, qui parlent de « se réveiller chez ses parents » et qui nous rappellent la chanson Friday I'm in Love de The Cure. C'est mignon, mais après quelques semaines, ce sera vite oublié.

POP-ROCK

The Pains of Being Pure at Heart

Belong

***

Slumberland Records