Non, rien à faire. On a beau essayer de toutes nos forces, le «cas» Jonas nous échappe. Quatre ans après son dernier album, le rockeur anglo-montréalais revient avec une troisième galette qui entre dans une oreille et ressort par l'autre.

Ce n'est pas faute d'avoir mis le paquet. Big Slice a été mis en boîte, mixé et «ingénié» par des pros de l'industrie du disque.

Encore une fois, on imagine que des gros sous ont été engloutis dans l'aventure. Mais à quoi bon si les chansons ne sont pas au rendez-vous?

Jonas a beau avoir écrit plusieurs morceaux avec la respectable Simon Wilcox (fille d'une légende du rock torontois), le résultat reste profondément générique.

Entre du sous-Nickelback (c'est tout dire) et la bande-son d'une annonce de char américain, Jonas navigue dans les eaux usées et stagnantes d'un hard rock commercial mille fois entendu.

On respecte son acharnement. Et sa démarche est sûrement louable. Mais il n'a toujours pas trouvé sa personnalité.

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Rock. Jonas & the Massive Attraction. Big Slice. Big Slice records/Select.