Deux premières pour le prix d'un sur De lune à l'aube de la jeune recrue du label Audiogram, Alex Nevsky, diplômé du Festival de la chanson de Granby et finaliste lors de la dernière présentation du concours Les Francouvertes.
Car il s'agit d'un premier disque pour le dandy indie pop, et d'une première réalisation pour son mentor, nul autre que Yann Perreau, qui s'acquitte correctement de sa tâche, épaulé par un joli casting (Alex McMahon, David Brunet, notamment). L'affaire n'était pas simple, Nevsky ayant plusieurs facettes à son personnage: l'intimiste interprète piano-voix, le crooner pop (Shalala, l'excellente Notre coeur), le ténébreux chanteur sur fond rock.
Or, Perreau parvient à garder une unité de son à défaut d'une unité de ton, qui n'aurait pas été dérangeante si l'interprète en question nuançait mieux son travail. La musique change de forme, mais l'émotion est trop uniforme et uniformément livrée. Ainsi, les meilleures interprétations sont celles qui se démarquent le mieux, Tristessa, par exemple, une décharge électrique et électronique au texte percutant, ou la fragile Les oiseaux. Un bon premier disque de la part d'un artiste indéniablement prometteur.
POP
ALEX NEVSKY
De lune à l'aube
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Audiogram