Coïncidence? Deux semaines après la parution de Rated R, de Rihanna, son ex, Chris Brown, annonce Graffiti, son troisième album solo, sortie précédée d'une tournée des grands médias américains où on le grille à propos de sa condamnation pour violence à l'endroit de la jeune pop star.

Pour être totalement objectif, il faudrait départager la vie personnelle (répréhensible, soyons clair) du jeune homme de son oeuvre, qu'on pourrait décrire rapidement comme une insipide bouillie r & b/pop/hip hop qui fait «blip blip» (juste à regarder son look, on voit qu'il a pris des trucs de Kanye West) sur laquelle sa voix porte le timbre, instantanément reconnaissable, de l'autotune (tellement 2008!).

Un émule de Michael Jackson, sans le talent musical, bien que certaines chansons de Graffiti soient potables (What I Do). Sauf que voilà, Brown lui-même ne se prive pas pour aborder ce qu'il appelle ses «difficultés». S'il offre de cryptiques excuses pas vraiment senties sur Crawl ou So Cold, sur Famous Girl, il semble jeter le blâme sur son ex pour l'avoir trompé.

Vous avez bien lu, ce qui vous évite maintenant de devoir l'écouter.

 

À écouter: Crawl

 

R & B

CHRIS

BROWN

Graffiti

Sony-BMG