Oh! l'heureuse surprise. Je suis en voiture, j'écoute le nouveau disque de Pascal Lejeune et je me dis que c'est tout à fait dans la lignée d'un Sylvain Lelièvre, ce qui n'est pas rien, déjà, en soi.

Et puis, à partir de la chanson Le vieux de la vieille, en mi-course d'album, ça devient tout simplement du Pascal Lejeune.

Plus besoin de comparaison: il a une plume, un univers, une façon de chanter qui sont bien à lui, et vraiment intéressants, nourris de sa vie à lui, né au Nouveau-Brunswick: chanson d'amour lumineuse d'un vieil homme à sa femme, chanson à boire, rupture où il est question de «ta poésie/ta peau est si douce», invention d'un monde meilleur, le chanteur réussit à réinventer un peu le genre.

On soulignera l'exceptionnel travail de réalisation d'Yves Desrosiers et la qualité tout aussi exceptionnelle des arrangements, signés par Lejeune et Desrosiers, mâtinés de couleurs vieux jazz, louisianaise, slave ou même carrément western.

Ce n'est pas un hasard si certains des meilleurs musiciens de l'heure ont accepté de collaborer à ce disque produit à compte d'auteur par Pascal Lejeune.

À écouter: Les lendemains mélodieux

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* * * 1/2

Chanson. Pascal Lejeune. Adélaïde. Pascal Lejeune/Distribution Plages