Le 7 juillet, à minuit pile, Steve Hill et les Majestiks se sont pointés sur la scène de l'Astral et ils nous ont balancé les 13 pièces de leur nouvel album, dans l'ordre s'il vous plaît. Rien d'autre que du Damage Done pendant une heure, c'est vous dire à quel point Hill est convaincu que ce disque est de la dynamite.

Nous sommes sortis de là un peu sonnés, les oreilles en chou-fleur, mais avec le sourire de celui à qui on vient de rappeler que la vie vaut la peine d'être vécue. The Damage Done est un album à la fois intemporel et délicieusement figé dans le temps : treize hymnes à la gloire du blues-rock pesant, qui défilent à toute vitesse.

Les solides compositions de Hill, dont la belle instrumentale The Mighty - l'oasis de l'album, écrite avec le guitariste Johnny Flash -, prennent tout naturellement leur place parmi les relectures fidèles des pépites des Yardbirds (superbe Lost Woman), Robert Johnson, Taj Mahal, Howlin' Wolf, Bob Seger (eh oui!) et autres Don Nix (une Going Down décapante). Un album à écouter en voiture, toutes vitres baissées.

ROCK

STEVE HILL & THE MAJESTIKS

THE DAMAGE DONE

DISQUES BROS/SÉLECT

***1/2

À ÉCOUTER : LOST WOMAN