Pas trop affectée par la pandémie, qui n’a pas été dévastatrice en Islande, Björk a pris le temps de vivre et de concocter un nouvel album, son dixième. Fossora — « fossoyeuse » - doit paraître cet automne.

Revenue à Reykjavik en 2018, Björk a vécu le deuil de sa mère et le départ de la maison de son plus jeune enfant, sa fille Isadora, raconte-t-elle lors d’une entrevue au Guardian. Ce qui l’a ramenée à une musique apparemment plus « terrestre », alors que ces deux derniers disques avaient été profondément marqués par sa séparation d’avec l’artiste américain Matthew Barney.

Fossora a quelque chose de « naturel et de spacieux », de « chaleureux », de « plus enraciné que rêveur », écrit The Guardian. Ce qui ne veut pas dire que l’album sera forcément un charme pour l’oreille : Björk refuse toujours de céder aux mélodies faciles, remarque le quotidien, mais embrasse la virtuosité, la complexité et — on ne s’en étonne pas — les éclats de violence.

Puisque Björk tenait des soirées dansantes chez elle durant le confinement — oui, là-bas, c’était permis — la rumeur courait apparemment que son prochain disque serait très rave. Ce qui est grandement exagéré, note The Guardian. Fossora doit paraître au cours de l’automne sur l’étiquette One Little Indian à une date encore indéterminée.