(Indio) Coachella, l’un des festivals de musique les plus salués, est presque plus connu pour ses moments viraux — et « instagrammables » – que pour sa musique elle-même.

Voici quelques morceaux choisis du premier week-end du festival.

Salopette boule à facettes

Les festivaliers en ont eu plein les yeux lors de la première performance d’Harry Styles sur la scène de Coachella.

L’ancien du boys band One Direction, torse nu à l’exception d’une salopette scintillant de mille feux façon boule à facettes, a joué certains de ses succès, mais aussi révélé une nouvelle chanson et invité sur scène Shania Twain, superstar de la pop-country des années 1990.

Il a entonné pour la première fois As It Was, premier single de son prochain album Harry’s House, faisant ensuite mine de s’étonner : « C’est grand ici, pas vrai ? »

Devant une mer de fans déchaînés, il a ensuite invité Shania Twain à venir chanter avec lui certains succès de la chanteuse canadienne de 56 ans, dont il a confié avoir écouté la musique enfant, en voiture avec sa mère.

« Cette dame m’a appris à chanter », a-t-il salué. « Elle m’a aussi appris que les hommes sont des salauds. »

Punchlines

PHOTO VALERIE MACON, AGENCE FRANCE-PRESSE

Megan Thee Stallion a fait hurler la foule avec des mouvements de danse mimant un cunnilingus.

Le désert californien a été encore plus bouillant qu’à l’accoutumée, grâce notamment à une performance d’anthologie de Megan Thee Stallion qui, cheveux flottant au vent et twerks claquant encore plus fort que ses punchlines, a notamment fait hurler la foule avec des mouvements de danse mimant un cunnilingus.

« Mesdames, si vous aimez votre corps, faites du bruit ! », a-t-elle lancé.

L’ovni du rap américain Doja Cat, s’est quant à elle acquittée d’une prestation hautement pyrotechnique, partageant la scène avec de fausses flammes et un faux diable incarné par son confrère Rico Nasty.

Le premier week-end a également fait la part belle aux artistes brésiliens avec Anitta, première chanteuse brésilienne à se hisser au top du palmarès de Spotify, et Pabllo Vittar, qui est devenue la première drag queen à se produire à Coachella, et dont les numéros de danse endiablée ont mis la foule compacte en délire.

PHOTO VALERIE MACON, AGENCE FRANCE-PRESSE

Doja Cat

« Les Simpsons »

C’est Danny Elfman qui a créé la surprise à Coachella. Plus connu pour ses bandes originales de films, le compositeur et chanteur américain de 68 ans a promis — euphémisme — un « petit show un peu étrange » au cours duquel il a mêlé ses jeunes années new wave et sa longue carrière cinématographique.

Après une demi-douzaine de chansons de son groupe Oingo Boingo, fondé en 1979, il a arraché sa chemise, révélant un torse très tatoué, et a dirigé son orchestre d’une main de maître au travers d’un retour sur ses quarante années de composition pour le petit et grand écran.

L’étrange Noël de Monsieur Jack, Edward aux mains d’argent, le Spider-Man de 2002, et les deux films Batman de Tim Burton, il n’a rien omis, et surtout pas la musique des Simpsons.

« Ne sous-estimez jamais Danny Elfman », notait judicieusement un internaute sur Twitter.