Il sera un peu moins « international » qu’à son habitude en raison de la pandémie, mais le Festival international Nuits d’Afrique se déploiera en salle, en plein air et sur l’internet pour célébrer son 35e anniversaire. Le coup d’envoi de ces 13 soirées voyageuses sera donné le 6 juillet avec un grand bal… virtuel.

Les déplacements étant encore peu recommandés, Nuits d’Afrique propose en effet de se connecter sur Paris pour le concert d’ouverture. L’équipe de la défunte émission L’Afrique enchantée y reprendra du service pour un Bal de l’Afrique enchantée inédit avec, au micro, Soro Solo, Vladimir Cagnolari et Hortense Volle, qui seront accompagnés de la dizaine de musiciens des Mercenaires de l’Ambiance.

Les jours suivants mettront en valeur des artistes montréalais et québécois ayant des racines en Afrique, dans les Caraïbes, au Maghreb et en Amérique du Sud. Des musiciens comme Daby Touré (Sénégal/Mauritanie), présenté en programme double avec Joyce N’Sana (Congo) le 7 juillet au National, ou encore Flavia Nascimiento (Brésil), Meryem Saci (Algérie), Chipo Nyambiya (Zimbabwe) et Carine au Micro (Bénin), programmées le lendemain au même endroit.

Durant le festival, qui se déploiera du 6 au 18 juillet, il sera possible aussi d’entendre Boulila (Maroc), Lara Klaus (Brésil), Bumaranga (Colombie), Senaya (Sénégal/Guadeloupe), Diane Levry (Côte d’Ivoire), Clerel (Cameroun) et quantité d’autres. Lamine Touré, qui a fondé Nuits d’Afrique en 1987, a également recruté le groupe tropical Jab Djab, qui était là au tout début, et qui sera accompagné de King Shadrock (Jamaïque), Kabey Konaté et Kayri (tous deux du Burkina Faso) pour un concert au National le 9 juillet.

L’habituel volet extérieur du festival prendra la forme d’une série de 40 concerts intimes sous chapiteau sur le parterre du Quartier des spectacles, de projections nocturnes sur la façade de la Maison symphonique et d’une exposition à ciel ouvert de photos qui témoigneront de l’histoire de grand rendez-vous multiculturel québécois.

Le concert de clôture du 18 juillet sera virtuel et constitué d’archives puisées dans les trois décennies d’existence du festival.

Consultez le site du Festival international Nuits d’Afrique