L’univers est vaste, et il y avait bien un peu d’espace pour cet Astronomie (suite), EP qui prolonge l’épopée pynkfloydesque de Dany Placard, J’connais rien à l’astronomie.

Ça décolle avec Pulperie V2, paroxysme du « buzz » hallucinogène entamé sur le précédent « long jeu » par la pièce folk-rock… Pulperie. Le gazon y continue de parler, mais les percussions, les guitares et les claviers sont plus insistants, plus pesants. Le temps de dégriser avec J’pense pas me coucher tard à soir, moment de flottement downtempo en compagnie de Julie Doiron, et c’est reparti pour un tour de Carrousel qui grince, guitares distordues et basse galopante à l’appui.

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Le voyage est plus familier sur J’ai jamais su quoi dire, aux contours pop-rock et à l’humour noir. « J’ai déjà eu une belle-mère qui pensait que je m’appelais Daniel, pis j’ai jamais rien dit. » Au bout d’une quinzaine de minutes d’apesanteur, on atterrit en douceur avec Chat, bête indomptable psyché-country.

IMAGE FOURNIE PAR SIMONE RECORDS

Astronomie (suite), de Dany Placard

Un autre album qui nous fait prier le ciel pour qu’un trou noir avale le foutu virus, question de se faire aller la tête autre part que devant l’écran de notre ordinateur. Dans une salle de concert exiguë au plancher qui craque, par exemple.

★★★½

Rock. Astronomie (suite). Dany Placard. Simone Records.