(Paris) Accusé d’agression sexuelle sur les réseaux sociaux, le rappeur Roméo Elvis a regretté « d’avoir utilisé (ses) mains de manière inappropriée sur quelqu’un », croyant répondre à une invitation qui n’en était pas une, mercredi sur son compte Instagram.

« Je regrette sincèrement ce geste et surtout, je réitère publiquement les excuses déjà exprimées de nombreuses fois en privé et en personne », poursuit le frère d’Angèle, une des nouvelles voix du mouvement #metoo avec son succès Balance ton quoi.

Angèle s’est également exprimée sur ses réseaux sociaux : « Je condamne les actes qui vont à l’encontre de mes principes. C’est d’autant plus important qu’il s’agit d’un proche et heurtant de l’apprendre ainsi ».

« Une prise de conscience globale est à venir et un changement des mentalités s’impose, encore, toujours et partout », insiste la chanteuse. Angèle, déjà très exposée sur les réseaux sociaux en temps normal — soutenue par ses fans ou critiquée par ceux qui ne l’aiment pas — s’est retrouvée depuis mardi au cœur d’une vague de tweets « Balance ton frère ».

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

La chanteuse Angèle, sœur de l’accusé, s’est également exprimée sur ses réseaux sociaux : « Je condamne les actes qui vont à l’encontre de mes principes. C’est d’autant plus important qu’il s’agit d’un proche et heurtant de l’apprendre ainsi ».

Roméo Elvis dit avoir arrêté son geste « dans les instants qui ont suivis dès (qu’il a) compris ».

« Ce qui est trop souvent vu comme un acte banal est une erreur à ne pas faire », ajoute le rappeur avant de conclure : « Je ne suis pas fier de cette situation et espère servir d’exemple à ne pas suivre ».

« (Roméo Elvis) m’a agressée sexuellement #balancetonrappeur », pouvait-on lire mardi sur une story d’un compte ne permettant pas d’identifier l’autrice. Cette dernière publiait également des captures d’écran de l’artiste lui disant qu’il était « une merde sur le coup » et avait « vraiment honte ».

Cette affaire survient alors que le rap défraie la chronique dans la rubrique faits divers. Une enquête a ainsi été ouverte à Paris pour « violences volontaires », « agressions sexuelles » et « menaces de mort » après les plaintes de trois femmes contre le rappeur parisien Moha La Squale.