Après la sortie des pièces Lilac et Sweet l’automne dernier, les magazines spécialisés se sont enflammés. La musique offerte par Porridge Radio a alors été comparée à celle de Raincoats, de Cranberries et… de Nirvana.

Oui, nous avons lu ça. Et la meneuse de la formation de Brighton, en Angleterre, aussi ; quelques jours avant la parution d’Every Bad, sorti vendredi dernier, Dana Margolin, chanteuse, autrice et compositrice, a affirmé être à la tête du « meilleur band du monde ».

Extrait de Long

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Évidemment, cela a été dit avec ironie. N’en demeure pas moins qu’à l’écoute du deuxième album de Porridge Radio, la comparaison avec ces mythiques groupes est de mise. Et si l’on poursuivait le jeu — boiteux — des comparaisons, on ajouterait que cette sonorité rock et pop entendue, de même que post-grunge à l’occasion, où les guitares stridentes balancent leurs riffs entre les coups d’une batterie bien lourde et la voix sans retenue de Margolin, nous rappelle aussi Torres, Savages, PJ Harvey et… Hole. Oui, c’est aussi bon que ça.

IMAGE FOURNIE PAR ECRETLY CANADIAN

Every Bad de Porridge Radio

Avec cet Every Bad bien ficelé – quoi qu’on regrette sa conclusion, avec les pièces ternes (Something) et Homecoming Song –, énergique et engagé — on y aborde positivement les problématiques politiques et sociales post-Brexit —, Porridge Radio fait son entrée dans la cour des grands du rock de belle façon.

★★★★

Every Bad, Porridge Radio, Secretly Canadian.

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