Avec trois pièces instrumentales portant le nom d’illustres bourgs du Grand Montréal – Sainte-Julie en ouverture de l’album, Rosemont au centre de l’offre et Otterburn en conclusion — et avec sept autres où les thématiques des souvenirs (d’enfance et d’amour) et des rêves (déçus et à réaliser) sont abordées, le deuxième disque de la formation Richelieu (au titre de Riichelieu avec deux i) promet à l’auditeur de voyager.

Et s’il est vrai qu’il s’écoute très bien en sillonnant les majestueux boulevards de la couronne sud et les rues résidentielles du quartier Rosemont — on en a fait l’heureuse expérience —, notre tête roule plutôt entre les différents styles musicaux offerts par le trio formé de Marc-André Arcand, David Chassé et Philippe Melillo.

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La disparité est manifeste : folk rock, indie, rock garage, grunge, rock psychédélique, pop-rock… Certaines chansons nous font penser aux Trois Accords (Camion), à Fred Fortin (Même si), à Malajube (Bing Bang) ou encore à Jimmy Hunt.

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Riichelieu, de Richelieu

Oui, la ligne directrice aurait mérité un resserrement, mais cela permet d’apprécier le savoir des trois gars et de visiter leur champ des possibles.

★★★

Indie rock. Riichelieu. Richelieu. Indépendant.