Avec Once Upon a Mind, James Blunt retourne vers la formule qui a créé son succès dans les années 2000, tout en tentant de rester actuel. Mais quelques ingrédients manquent à la recette, et le résultat manque de saveur.

En fait, ça sent un peu trop le réchauffé. Cela ne signifie pas que l’écoute des 11 chansons est désagréable, loin de là. Il n’y a rien à détester. Mais il n’y a presque rien, non plus, à adorer.

Quelques titres se démarquent : Monsters, Halfway… Sauf que le plus gros morceau de ce sixième opus ne fait souvent ni chaud ni froid. On sent dans les mélodies que le James Blunt de l’album Some Kind of Trouble tente un retour.

IMAGE FOURNIE PAR ATLANTIC

Once Upon a Mind, de James Blunt

Le Britannique a pris la (bonne) décision de délaisser les tons électroniques de son précédent essai pour revenir vers les chansons douces tournées à la sauce populaire. S’il n’y a aucune complexité à la plupart des mélodies, les paroles, joliment composées, parviennent à rendre plus intéressantes certaines ballades.

La voix du chanteur de 45 ans n’a pas changé. Même lorsqu’elle est moins juste, on sent que ce n’est qu’au profit de l’émotion, qu’elle ne cherche pas à être parfaitement contrôlée. On se sent (presque) mal de parler encore de Goodbye My Lover, You’re Beautiful et 1973, mais James Blunt semble vraiment avoir atteint le pinacle de sa carrière à ses débuts, avec ses trois premiers albums.

★★½

Pop. Once Upon a Mind. James Blunt. Atlantic.

> Écoutez l’album : https://lnk.to/OnceUponAMind