Si Young The Giant n’avait pas Sameer Gadhia, son meneur, le groupe serait… soporifique. Sur une des deux grandes scènes du festival, samedi, le chanteur nous en a mis plein la vue.

L’éclectisme de son plus récent essai, Mirror Master, mène Young The Giant à manier les genres d’une inhabituelle, mais convaincante façon. Durant un set de moins d’une heure, on apprécie se retrouver face à un groupe rock une minute et à des musiciens électro-pop la suivante.

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Le meneur du groupe Young the Giant, Sameer Gadhia

Ses hooks accrocheurs et ses refrains groovy y sont pour beaucoup dans l’ambiance qui s’installe lorsque Young The Giant débarque sur scène — on a apprécié entendre les « classiques » : Appartment, Cough Syrup ou My Body.  

Mais la force du groupe reste derrière le micro principal. Entouré de musiciens éteints, Sameer Gadhia a sauté, dansé, crié… Le trentenaire à l’intonation si distincte (et juste) a pris les choses en main pour faire lever la foule.

Le quintet californien faisait « une sorte de retour à la maison » hier, puisque le batteur du groupe, François Comtois, est de Montréal. La « maison » a été heureuse de les retrouver.